PAYSAGE D’AILLEURS
Lieu: Jardin de la Fourrière, Parc de Fontainebleau.
Demande: Créer un jardin d’entreprise, un lieu de vie permettant d’organiser de grandes réceptions, et nécessitant assez peu d’entretien.
Budget: 150 000 euros
Lauréate du jury organisé par les commanditaires.
Ce jardin a émergé à partir de la forêt de Fontainebleau et de sa richesse paysagère, notamment sa topographie typique, et ses grandes étendues de sable. Certains éléments qui caractérisent le parc du château, tel que les grandes perspectives qui nous amènent dans le lointain, et qui permettent de faire lien au sein de ce domaine ont aussi été des fils conducteurs.
Amener les visiteurs dans un ailleurs, un lointain qui nous ramène au paysage et a grandement participé à la renommée de ce lieu: les sables de Fontainebleau. Remodeler la topographie de cette parcelle trop plane, en écho à celle du grand paysage. Transposer la beauté de la forêt en alliant le grand besoin d’espace libre pour les réceptions.
Ce jardin est une sorte de pause, en dehors du temps dans l’enceinte du château de Fontainebleau. Il évoque un temps plus loin, un ailleurs lointain, tant d’un point de vue esthétique que géologique, mais paradoxalement, il rappelle aussi en partie la présence et l’intérêt de la situation du chateau de Fontainebleau.
Des lignes simples qui créent l’espace, l’occupe sans le boucher. Une qualité de sol lumineux, de couleur sableuse, qui crée une harmonie et une continuité dans tout le jardin, comme une unité paysagère.
Cette notion d’unité paysagère est importante puisqu’on est comme dans un jardin suspendu, où le promeneur est libre. Une mer de sable, un paysage marin.